La vérité des nouveau-nés nous échappe. Absolument démunis, non doués de parole… Une énigme entoure leur précieuse existence. Qu’auraient-ils à nous dire s’ils pouvaient se raconter ? Pour approcher et tenter de percer ces mystères, Clémentine Goldszal a reçu l’autorisation exceptionnelle de passer six mois en immersion au sein de l’unité de néonatologie et de réanimation néonatale de l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Dans ce service qui traite chaque jour des cas complexes, parfois désespérés, elle a observé celles et ceux qui s’activent au quotidien autour des nouveau-nés. Médecins, infirmières, psychologues, parents, tous font cause commune pour accompagner ces êtres qui entrent dans la vie. Premiers cris se lit comme un carnet de terrain de choses vues ; mais aussi comme une réflexion qui convoque l’art, la religion, la philosophie et la psychanalyse, en privilégiant toujours l’expérience de ces patients qui sont avant tout des bébés. Il s’agit de comprendre ce que nous avons tous vécu à la naissance : nos premières minutes, nos premières heures, nos premiers jours d’humanité. Un livre sur la vie et la mort des êtres les plus fragiles qui est aussi une méditation sur l’extrême vulnérabilité.
Clémentine Goldszal est journaliste, elle collabore régulièrement à M Le Monde et à Elle. Férue d’Amérique, elle a vécu plusieurs années à Los Angeles. A travers ses critiques, ses entretiens mais aussi ses reportages, elle aime utiliser le prisme de la culture et la parole des artistes pour raconter la société contemporaine.
Entrée libre