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Rencontre d’auteurs

Laura Alcoba
Par la forêt

Éditions Gallimard, janvier 2022

« Dès notre premier rendez-vous au Bûcheron, Flavia m’a parlé de la mère que Griselda a été pour elle, durant toutes ces années. Présente, aimante. Très aimante. »

Griselda était la mère de trois enfants, deux garçons et une fille. Un jour d’hiver, au milieu des années 80, alors qu’elle était exilée en France, elle a noyé ses deux garçons dans la baignoire.

Plus de trente ans après les faits, la narratrice retrouve les survivants de ce drame familial. Sans dissiper le mystère du geste de Griselda, elle enquête pour tenter d’approcher l’inconcevable. Et d’entrevoir, au fond de la nuit, autour de la figure lumineuse de Flavia, le pari de l’amour et de la vie.

Née en Argentine où elle a vécu jusqu’à l’âge de 10 ans, Laura Alcoba a dû s’exiler avec sa famille pour des raisons politiques.

Elle vit à Paris. En 2007, elle publie un premier roman, Manèges, petite histoire argentine, où elle évoque un épisode de son enfance argentine sous la dictature militaire.

 

Arno Bertina
Ceux qui trop supportent

Éditions Verticales, octobre 2021

« Fraternité, expertise, pertinence politique… Voilà ce qui se dégage des combats sociaux lorsqu’ils sont vécus de l’intérieur… ».

En 2017, Arno Bertina rencontre des salariés en lutte sur le site de l’usine GM&S (équipementier automobile). Au lieu d’y voir un pur écho à son roman Des châteaux qui brûlent, il va recueillir leurs témoignages quatre années durant, et ainsi rendre hommage à la fierté ouvrière, à leur résistance inventive et obstinée. Ceux qui trop supportent est un récit documentaire nerveux, haletant et d’une humanité poignante.

Arno Bertina est écrivain et également collaborateur de revues comme La NRF, Esprit, Prétexte et Critique. Membre fondateur d’Inculte, il co-anime une publication bimestrielle littéraire et philosophique. Il a notamment publié Anima motrix en 2006, Je suis une aventure en 2012, Des châteaux qui brûlent en 2017 et L’âge de la première passe en 2020.

 

Walid Hajar Rachedi
Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ?

Éditions Emmanuelle Collas, janvier 2022

Quand Malek part à Lille pour rendre visite à Ali, son cousin récemment arrivé d’Algérie, il fait la rencontre d’Atiq, un jeune Afghan en exil. Ce dernier est à la recherche de son frère jumeau Wassim, qu’il veut empêcher de faire justice lui-même contre les Américains, contre le Destin.

Cette rencontre précipite pour Malek l’envie d’aller voir le monde de ses propres yeux, de ne plus se fier aux discours rapportés. En route vers le monde arabe, à Tarifa, il rencontre Kathleen, jeune Londonienne dont il tombe amoureux et dont le père, humanitaire, a disparu à son retour d’Afghanistan. Paris, Kaboul, Grenade, Londres, Alger, Le Caire. C’est la même histoire que Malek se raconte et s’entend raconter, celle d’un ailleurs fantasmé qui n’existe plus ou n’a peut-être jamais existé, d’une nostalgie. Un Paradis.

Après avoir grandi en banlieue parisienne, Walid Hajar Rachedi a vécu sept ans aux Etats-Unis et en Amérique latine, notamment au Brésil et au Mexique. Il est le cofondateur et directeur de publication de la revue Frictions, qui raconte en textes et en podcasts l’intime de nos sociétés mondialisées. Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ? est son premier roman.

Rencontre animée par Cécile El Mehdi.

 

Quand ?

  • Le 02/10 à 17:00
    @Le Cellier

Où ?

Le Cellier

4 bis rue de Mars, Reims