• Illustration Stéphane Nicolet

 

Une bonne affaire

 

Le 30 mars 1867, les États-Unis achètent à la Russie la région de l’Alaska, un territoire désertique et glacial à l’extrême nord-ouest de l’Amérique du Nord.

Au milieu du XIXe siècle, l’Empire russe est en difficulté financière : pour renflouer les caisses, le tsar Alexandre II décide de se séparer de l’Alaska. Il propose alors de vendre ses territoires nord-américains aux États-Unis pour 7,2 millions de dollars.

À l’époque, beaucoup d’Américains s’interrogent sur l’intérêt d’acheter un territoire de près de 1,6 million de km², presque inhabité et difficilement accessible. Mais les États-Unis réalisent en réalité une bonne affaire : quelques années plus tard, ils y découvriront des mines d’or et d’importantes sources de pétrole.

L’Alaska appartenait à la Russie depuis 1741, après sa découverte par un marin danois au service de l’Empire russe, Vitus Béring. Près d’un siècle après son rachat, le 3 janvier 1959, ce territoire est devenu le 49e État des États-Unis.

Depuis, chaque dernier lundi du mois de mars, les Alaskains célèbrent le Seward’s Day, en hommage au secrétaire d’État américain William Seward, qui a négocié le rachat de ce territoire au nom des États-Unis.

30 mars 2021

 

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